Et si on remontait le temps...
Execution mnagement nous a organisé une soirée dans le passé, back to the 80's, années du heavy et du trash par excellence!
Tout commence ce dimanche en fin d'après-midi avec le trio américain Night Demon. Enfin trio, c'est sur le papier car si on ferme les yeux, ils semblent être 4, voire 5, si ce n'est plus!
Ils sont efficaces, du heavy speed metal en bonne et due forme. Ils mèlent leurs anciens tubes à ceux du dernier opus Darkness Remains, sorti en 2017, avec brio.
Ca transpire l'honnête, le fait avec le coeur et l'âme et surtout, ca joue fort, très FORT!
L'énergie dégagée est phénoménale dès la première minute, on y trouve du Maiden et du Metallica début années 80, le tout pour le plaisir du public venu se déboucher les oreilles dans cette tant aimée salle John Lennon.
Le très agréable à regarder (aux dires des dames de l'assistance) batteur Dusty Squires joue brillamment, il donne tout ce qu'il a pour accompagner Armand Anthony et ses solos de guitares
déferlants, le tout diriger d'une main de maitre par le gentleman de la soirée, le déroutant Jarvis Leatherby qui décline les morceaux les uns après les autres avec son chant puissant
et ses lignes de basse dignes du tonnerre de Zeus!
Le public semble apprécier, l'énergie dans la salle et sur scène est forte, elle vous happe, vous attrappe et vous retourne le cerveau!
Après ce "headbanging-moment", la place est chaude pour les autres américains de la soirée, le tsunami de métal: Sacred Reich! juste le temps d'aller s'en jeter une ou deux (bières, of course)
auprès de la bruyante et énergique équipe du bar.
...
Alors d'accord, aucun album pendant 23 ans, y'avait moyen de ne plus trop y croire...mais c'était sans compter sur ce quatuor venu d'Arizona qui porte toujours très haut le drapeau du métal:
SACRED REICH.
ILs déboulent sur scène comme un troupeau de bisons et nous mettent direct dans l'ambiance: du lourd, du bon trash métal à l'américaine qui vous secoue, vous met les tripes en l'air et le pire, c'est qu'on en redemande.
Chaque morceau creuse notre cerveau, déjà mis à mal précédemment! Les solos de guitare de Wiley Arnett et Joey Radziwill sont expressifs, pleins de talents, de filouterie même, les riffs sont magnifiques, groovy même parfois et le tout se déroule avec virtuosité.
Le discret batteur Dave Mc Clain, génial transfuge de Machine Head, n'est pas là pour plaisanter, il martèle les tubes les uns après les autres, c'est FORT, c'est VIBRANT...
et que dire du jovial chanteur-bassiste Phil Rind?? derrière sa musculature granuleuse, il nous offre une voix spectaculaire qui tel un serpent se faufile, s'immisce et nous possède!
J'ai lu quelque part (pour comprendre ce qui suit, il faut être vieux, désolée pour les autres!) qu'ils surfent leur mère comme Bodhi surfe les vagues dans Point Break, et j'ai adoré cette comparaison.
Le concert file à grande vitesse, c'est un sprint efficace, le public est conquis et ne veut pas que cela se termine.
Après quasi deux heure de pur kiff, on peut dire que c'était une putain de bonne soirée
et qu'on est bien content d'y avoir participé.
Surtout ne ratez pas les soirées de fin d'année version Execution management qui s'annoncent nombreuseuses, variées et comme toujours, métalleuses à souhait!